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9 octobre 2015

Le silence des bombes, de Jason Hewitt

Juillet 1940. La petite Lydia, 11 ans, traverse un village du Suffolk. Elle porte un masque à gaz. Les magasins sont fermés, les maisons vides, les fenêtres condamnées. Lydia coupe à travers champs et arrive bientôt devant une grande demeure. C'est là qu'elle a grandi. La fillette espère y retrouver sa famille, mais la maison est déserte. Plus tard, dans la nuit, un soldat portant un fusil et un uniforme anglais pénètre dans la maison. Avec un étrange accent, il lui explique qu'il ne lui fera pas de mal, mais qu'elle ne doit pas quitter les lieux et qu'elle doit obéir à certaines règles... Dit-il la vérité ? Que cherche-t-il ? Pourquoi lui semble-t-il aussi familier ? Et surtout, comment connaît-il le nom de Lydia ? . . . Il y a des livres que nous attendons avec impatience. Il y a également des livres que nous découvrons par hasard. C'est le cas avec "Le silence des bombes" de Jason Hewitt. J'ai pris connaissance de ce livre avec Twitter et un article de presse. J'ai voulu le découvrir car j'ai entendu cet ouvrage m'appeler. Les voix de ce livre résonnaient en moi. Je les ai écoutées. Grand bien m'a fait. "Le silence des bombes" est un huis clos entre un soldat et une petite fille de onze ans. Au fil des pages, nous allons apprendre à les découvrir. L'auteur va nous offrir un voyage temporel au travers des souvenirs de nos protagonistes. Le soldat et la petite fille n'étaient que des mots au début du livre. Ils vont devenir des êtres de chair et de sang. Je ne vais pas vous faire le résumé du livre, il suffit de regarder la 4e page de couverture. Je peux toutefois vous donner mes impressions. J'ai entamé ce livre avec curiosité et entrain. J'ai été agréablement surpris par l'écriture de l'auteur qui est à la fois simple et complexe. Simple car le vocabulaire est intuitif et clair. Complexe car l'auteur habille ses mots d'une puissance indescriptible. Je n'ai pas lu "Le silence des bombes", j'ai vu "Le silence des bombes". Chaque mot d'Hewitt résonnait en moi comme l'image d'un film. J'ai pu voir nos deux héros de visu. J'ai pu les toucher, ressentir leurs peurs, leurs espoirs, leurs larmes. Hewitt a su, par la force de sa plume, rendre le soldat et cet enfant vivants. Je viens de finir "Le silence des bombes", j'ai découvert deux êtres qui m'étaient inconnus. Je suis heureux et à la fois triste. Heureux car j'ai fait une merveilleuse rencontre. Triste car je dois quitter ces personnages qui me sont devenus si proches. Toutefois, ce n'est qu'un au revoir et non un adieu puisque je sais déjà que je vais les rencontrer à nouveau. Cette fois, je les connaîtrai, je pourrai les apprécier encore davantage. Comme lorsque l'on revoit des êtres qui nous ont marqués, qui nous ont touchés.
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