Mon frère

Tu es mon petit frère, Un autre moi-même Tellement pareil et pourtant si différent Quand je pleure, tu es triste Souvent tu ne comprends pas Tu ne dis rien mais tu viens t'asseoir près de moi Tu passes ton petit bras autour de mon cou Et toutes mes peines s'envolent Plus rien ne peut nous atteindre Je ne peux jamais être tranquille Ou jouer avec mes copains Tu es toujours là à me suivre partout Mais si un jour, je me retourne Et que je ne te vois pas, j'ai peur, je te cherche Il me manque une partie de moi-même Tu fais souvent des bêtises et tu te fais gronder J'ai mal pour toi. Mais je sais que dans 2 mn, 1 mn, tu vas me regarder. Ça y est, tu me regardes. Je le savais. Je suis là, tu souris, tu es heureux Les adultes ne peuvent rien contre nous Je sais que tu m'admires plus que tout, Que nos fous-rires, il n'y a qu'avec toi que je pourrai les avoir, Plus jamais des comme ça, avec personne d'autre. Et le soir, quand tu viens te glisser dans mon lit, Avec ton pyjama trop grand et ton petit livre Lorsque tu deviens calin et te blottis contre moi Il pourrait m'arriver n'importe quoi, On pourrait même voler mon vélo, Je serai quand même le garçon le plus heureux.